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S’installer en libéral comme diététicien

Tout ce qu’il faut savoir sur les statuts, l’URSSAF et la comptabilité

17 septembre 2024

 

Vous êtes diététicien ou diététicienne et vous envisagez de vous lancer en libéral ? Le choix du statut, la gestion de la comptabilité, ou encore les obligations fiscales peuvent sembler intimidants au départ. Pour vous accompagner dans cette transition professionnelle, MonSuiviDiet a organisé un webinaire avec des juristes spécialisés dans le domaine libéral, afin de répondre à toutes vos questions.

Dans cet article, nous faisons le point sur les éléments essentiels à connaître pour exercer en toute légalité et sérénité.

1. Quel statut choisir pour s'installer en libéral ?

Le premier choix que vous aurez à faire concerne le statut juridique sous lequel vous souhaitez exercer. Voici les options les plus courantes pour les diététiciens en libéral :

  • Auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) : Ce statut est souvent choisi par ceux qui souhaitent commencer leur activité en douceur. Les démarches sont simplifiées, mais le chiffre d’affaires est plafonné (77 700 € en 2023 pour les professions libérales). Vous bénéficierez d’un régime fiscal et social allégé, mais vous devrez tout de même vous inscrire à l’URSSAF.
  • Entreprise individuelle (EI) : Ce statut offre plus de flexibilité en matière de chiffre d’affaires, mais la gestion administrative est plus complexe. De plus, en tant qu’entreprise individuelle, vos biens personnels ne sont pas séparés de votre patrimoine professionnel, sauf si vous optez pour l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL).
  • Société (SASU, EURL, etc.) : Si vous envisagez de faire évoluer votre activité à grande échelle ou de vous associer, la création d’une société peut être une bonne option. Ces statuts offrent une meilleure protection de votre patrimoine personnel et peuvent faciliter la gestion des revenus, mais ils impliquent une comptabilité plus lourde.

Comment choisir le bon statut ?

Le choix du statut dépend de vos ambitions, de la taille de votre activité, mais aussi de votre appétence pour la gestion administrative. Si vous débutez et souhaitez tester votre activité, le statut d'auto-entrepreneur est une solution simple et flexible. Pour une activité plus développée, pensez à une structure plus adaptée, comme l’EI ou la société.

2. Comment gérer sa comptabilité en tant que diététicien libéral ?

La gestion de la comptabilité est un autre aspect fondamental à maîtriser pour exercer en libéral. Voici les points clés à retenir :

  • Obligations comptables : En fonction de votre statut, vos obligations comptables varient. En auto-entrepreneur, vous devez tenir un livre des recettes et, dans certains cas, un registre des achats. Pour les autres statuts (EI, société), la tenue d’une comptabilité plus complète, avec bilan et compte de résultat, est obligatoire.
  • Déclaration des revenus : Si vous êtes auto-entrepreneur, vos charges sociales sont calculées en fonction de votre chiffre d'affaires et doivent être déclarées à l'URSSAF tous les mois ou trimestres. Pour les autres statuts, une déclaration annuelle est requise.

Astuces pour faciliter votre comptabilité :

  1. Utilisez un logiciel de gestion dédié : Un logiciel comme MonSuiviDiet peut vous aider à centraliser vos factures, suivis de paiement et à simplifier la gestion de votre activité.
  2. Externalisez votre comptabilité : Si la gestion comptable vous semble trop complexe, n’hésitez pas à faire appel à un expert-comptable spécialisé dans les professions libérales.

3. L’URSSAF : Ce qu’il faut savoir pour exercer sereinement

En tant que diététicien en libéral, vous devrez vous affilier à l’URSSAF pour payer vos cotisations sociales. Voici les étapes clés à suivre :

  • Inscription : Dès le début de votre activité, vous devez vous inscrire à l’URSSAF. Si vous optez pour le statut d’auto-entrepreneur, cette démarche est simplifiée et peut se faire en ligne.
  • Cotisations sociales : Elles sont calculées en fonction de votre chiffre d’affaires ou de vos revenus. En auto-entrepreneur, vous bénéficiez de taux réduits, mais vous devrez quand même payer des cotisations pour la santé, la retraite, et les allocations familiales.
  • La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : En tant que diététicien en libéral, vous êtes redevable de la CFE, une taxe professionnelle qui dépend de la valeur locative de votre local professionnel.

Astuce : Prenez en compte vos charges sociales

Pensez à prévoir une partie de vos revenus pour le règlement de vos charges sociales. Cela vous évitera de mauvaises surprises lors de la déclaration annuelle.

4. Posez vos questions à des experts

Lors de notre webinaire avec Iris, Amanda et Carla, juristes fiscalistes, nous avons couvert l’ensemble des questions liées à l’installation en libéral. Si vous avez encore des doutes, n’hésitez pas à consulter la vidéo complète et à poser vos questions en commentaire.

 

S’installer en libéral en tant que diététicien peut sembler complexe, mais en prenant le temps de bien choisir votre statut, de gérer correctement votre comptabilité et de maîtriser les aspects juridiques, vous pouvez exercer en toute sérénité. Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à revoir notre webinaire et à utiliser des outils spécialisés, comme MonSuiviDiet, pour simplifier votre gestion quotidienne.